Troubles de langage chez les tout-petits : comment reconnaître ?

Les troubles du langage, connus également sous le nom de « troubles dys » ne sont pas rares chez les petits chérubins. En général, il en existe quatre types : la dyscalculie, la dyslexie, la dysgraphie et la dysorthographie. En cas de troubles du langage oral chez l’enfant, le pédiatre ou le médecin généraliste est l’interlocuteur à privilégier. Il est à même de demander un bilan médical et vous orienter vers un orthophoniste. Focus.

Les difficultés qui doivent vous alerter

Quand un enfant n’évolue pas, c’est-à-dire qu’il ne passe pas à l’étape suivante dans le développement du langage, cela doit impérativement vous alerter. Le langage oral ne se met pas en place normalement. En effet, à leur sixième mois, certains enfants ne semblent pas réagir au bruit, présentent des infections ORL récurrentes ou ont des difficultés pour comprendre ou répondre de manière appropriée. À 18 mois, l’enfant souffre de difficultés à comprendre le langage du quotidien. Il ne fait pas de tentative pour dire des mots ou ne pointe pas du doigt. À deux ans, le tout-petit n’est pas capable de réaliser une consigne verbale simple, n’arrive pas à associer deux mots pour faire une phrase ou très peu compréhensibles par l’entourage.

Les causes des troubles

De manière générale, ces troubles peuvent être d’origine psychique, neuropsychologique, musculaire, cérébrale, etc. En effet, il s’avère difficile de dresser la liste de toutes les pathologies qui peuvent affecter le langage. Chez un enfant, les troubles du langage (troubles du langage écrit ou oral) peuvent être liés, entre autres :

  • les maladies neurologiques rares ou atteinte cérébrale ;
  • des troubles neurodéveloppementaux (autisme) ;
  • un déficit auditif ;
  • etc.

Pour les adultes ou les enfants perdant leur capacité à s’exprimer, les causes les plus souvent retrouvées sont un accident vasculaire cérébral, un traumatisme psychologique, une maladie neurologique (sclérose en plaques, Parkinson, les démences, etc.) ou encore des lésions bénignes des cordes vocales.

Quelles sont les solutions ?

En cas de troubles de langage, la première solution est d’obtenir un diagnostic. Pour cela, deux possibilités s’offrent à vous : soit à l’hôpital, soit auprès d’un orthophoniste. Dans tous les cas, chez les poupons, un suivi en orthophonie va permettre d’avoir une évaluation intégrale qui va donner lieu à des recommandations de rééducation et de traitement. En cas de suspicion de trouble de langage oral, le médecin traitant peut demander un bilan. Ce dernier va permettre de déceler une cause au retard de langage ou de conclure, en l’absence de cause, que ce retard est isolé. Aussi, il va permettre d’orienter une prise en charge.

Le diagnostic repose sur la réalisation d’un bilan qui permet de détecter une éventuelle pathologie neurologique, psychologique, psychiatrique, auditive ou visuelle à l’origine des troubles. Dans ce cas, le professionnel de la santé peut prescrire un bilan orthophonique. L’orthophoniste va établir un bilan de dépistage de troubles de langage au moyen des tests spécifiques. D’autres examens peuvent être également utiles en fonction de chaque cas et sont prescrits par le médecin, entre autres :

  • Un test d’audition ;
  • Une consultation psychologique ;
  • Un bilan psychomoteur ;
  • etc.